Le problème de l'obésité
Cette graisse abdominale peut provoquer de nombreuses maladies : le diabète de type 2, l’athérosclérose (dépôt de plaques de lipides dans les artères), qui favorise AVC et infarctus, l’hypertension, des complications hépatiques pouvant conduire à la cirrhose. Elle est responsable de l'apnée du sommeil et également des problèmes respiratoire.
L’excès de masse grasse est nocif pour l’organisme car il exerce une surcharge sur les articulations ainsi que sur les tissus.
La graisse traverse aussi le sang, entrainant du mauvais cholestérol. La mort précoce des personnes en surpoids est la plupart du temps due à ces raisons.
Néanmoins, un excès de graisse au niveau du ventre accroit sensiblement plus le risque de maladies, qu’un surpoids plus important mais mieux réparti dans tout le corps. Là est donc toute la nuance !
LE BON ET LE MÉCHANT CHOLESTEROL : On peut différencier deux types de cholestérol le « bon» et le «mauvais, le «gentil» et le «méchant». En réalité, il n'existe pas de différence structurelle entre «bon» et «mauvais» cholestérol. C’est toujours la même molécule. La distinction tient seulement compte de son transporteur sanguin: «Low Density Lipoprotein» (LDL) ou «High Density Lipoprotein» (HDL). La première exporte le cholestérol du foie vers les tissus. Elle ajoute donc sa cargaison aux quantités qui se trouvent déjà dans le sang. Son action est considérée comme néfaste car elle risque de boucher les artères. La seconde ramène le cholestérol des tissus vers le foie et le soustrait donc de la circulation, ce que l'on présente comme un mécanisme protecteur. Mais c'est toujours la même substance.
La prépondérance et la fréquence de l'obésité ont augmenté considérablement sur les 25 dernières années, que ce soit dans le monde développé et sous-développé.
Il y a de plus en plus de personnes obèses ou en surpoids car les gens mangent mal, c’est-à-dire trop sucré, trop gras, et ne pratiquent pas d’activité physique.
La présence d’une bedaine est le signe d’une dysfonction : la graisse ne s’est pas seulement accumulée sous la peau, (c’est la partie que l’on peut pincer entre nos doigts), mais aussi plus profondément dans et autour des viscères, dans le foie, les muscles, et jusque dans le cœur, autant de tissus normalement maigres.
Les hommes de corpulence normale mais de taille épaisse ont un risque de mortalité multiplié par deux par rapport aux individus en surpoids et obèses.
Des complications endocriniennes peuvent se faire sentir, avec un déséquilibre hormonal dû au surpoids.
Esthétiquement, la graisse est très mal vue dans notre société. Les idéaux de beauté de notre siècle tendent plutôt vers la maigreur extrême. Le fait d'être en surpoids peut alors entraîner des perturbations psychologiques, des complexes, avec le refus de son image vis-à-vis de soi et des autres.
Les personnes en surpoids sont privées de beaucoup d'activités. Les manèges dans les parcs d'attractions ont des limites de poids, le saut en parachute également, c'est aussi le cas pour le saut en elastique, etc, car les équipements ne sont pas adaptés à de telles surcharges de poids, et ne sont plus en mesure plus garantir une sécurité optimale.
En France, entre 1997 et 2003, la proportion des personnes en surpoids est passée de 36,7% à 41,6% soit une augmentation de 13% ce qui correspond en moyenne à 1,7kg supplémentaire par personne.
